Alors que nous étions en vacances, la Russie et l’Ukraine sont entrées en guerre. Faut-il en discuter avec nos élèves ? Vous les connaissez mieux que moi et aurez mieux répondre à leurs besoins !
Personnellement, je leur laisserai un espace de parole demain s’ils ressentent le besoin de parler de cet élément de leurs vacances mais je n’imposerai pas le sujet s’il ne vient pas sur la table.
Cependant, mieux vaut être préparé à cette éventualité… Je vous laisse donc ce petit article, articulé en 4 points :
Des intentions
- Offrir un espace de parole et écouter les élèves, leur demander ce dont ils ont entendu parler.
- Permettre aux enfants d’exprimer leurs émotions, qui peuvent être dues à ce qu’ils ont entendu plus qu’à ce que la situation leur évoque.
- Faire émerger des informations équilibrées pour comprendre une situation qui est toujours plus complexe qu’il n’y paraît.
- Parler pour ne pas laisser une peur latente. Il serait malsain de remplacer l’anxiété causée par la pandémie par une crainte de guerre.
- Relativiser : il y a d’autres conflits dans le monde… même s’ils sont plus loin de nos frontières.
Des réflexions
- Donner / regrouper les informations pour avoir les 2 sons de cloche : la vision russe et la vision occidentale.
- Cette invasion est un épisode de plus dans un pays en conflit interne depuis plusieurs années.
- Représenter / montrer les pays sur une carte, relativement à son pays d’habituation.
- Pour rationaliser les craintes, chercher les liens sociaux et économiques de notre pays avec ces pays en guerre (pétrole, gaz, blés,…).
Des activités
- Permettre aux enfants de représenter leur ressenti ou de synthétiser le temps de discussion en classe par un dessin ou l’écriture de quelques phrases.
- Mener une réflexion pour la vie de classe : quels sont les similitudes entre une guerre et les conflits en classe ?
Des ressources
De la crise à la guerre : un an de conflit en Ukraine en 5 minutes – Vidéo Dailymotion
VIDEO. Six questions très simples sur la crise entre la Russie et l’Ukraine
