Une année (de plus) se termine. Les défis ont été nombreux, les difficultés aussi … est-ce pour autant une "mauvaise année" ?
Au début de cette année, les projets et les défis étaient nombreux. En plus de "tout ça", bien d’autres événements sont venus se greffer dans l’année scolaire, au point que, bien que ce ne soit pas mon habitude, j’étais assez content de me retrouver en vacances il y a une semaine.
La nature humaine aime le progrès, l’avancement, les choses qui vont de mieux en mieux. Comme je l’écrivais il y a quelques mois, lorsque ça n’avance pas "comme on veut", plein de sentiments et de pensées se bousculent dans notre tête. Découragement, remise en question, frustration sont à la porte … qu’en fait-on ?
Tout ce qui ne te tue pas te fait grandir. J’aime bien cette phrase (peut-être un proverbe chinois?). En effet, on peut être anéanti par une difficulté ou, au contraire, l’affronter, se battre, se remettre en question et passer par-dessus (ou dessous) en ayant grandit, en ayant appris quelque chose.
Ainsi, cette année a été riche en expériences accumulées. Si je n’ai certainement pas toutes les réponses aux situations qui se sont produites, cette année m’a permis d’aller plus loin, d’acquérir de nouveaux habitudes, d’entamer de nouvelles réflexions – qui n’ont pas encore abouti pour la plupart d’entre elles, de découvrir de nouvelles personnes ou d’approfondir ma relation avec plusieurs collègues.
Et puis, avec un peu de recul, il y a tous ces bons moments passés ensemble, autour d’une pizza avec les élèves, à boire un café à 2800 mètres lors du camp, à réaliser un plan laborieux du couloir du bâtiment où se trouve notre classe, sans parler de toutes ces blagues échangées au détour d’un cours, de tous ces élèves qui "ont travaillé comme des fous" (c’est ce qu’ils ont écrit dans leur chanson de fin d’année et l’instit approuve tout à fait) et qui ont réellement progressé.
Décidément, trop de souvenirs pour tous les garder, alors je conserve les bons et je laisse le temps emporter les autres …
