Depuis quelques semaines, j’étudie … mes élèves … ou plutôt, je les pousse à réfléchir sur leur condition d’élève afin de pallier ensemble aux difficultés qui la jalonnent. Ce matin, c’était au tour du stress de se stresser parmi nous …
Une émission vue sur la chaîne internet de TSR 1 (télévision suisse romande) parlait du stress des enfants, de ses causes et de ses remèdes.
Les enfants parlent volontiers du stress à l’école … Est-elle la seule source d’angoisse ou la plus grande dealeuse de mauvais sang? Peut-être pas, mais toujours est-il que venir à l’école n’est pas une partie de plaisir pour tous chaque matin.
J’ai donc décidé de commencer à tordre le cou au stress en l’abordant de front … et en demandant à mes élèves ce qui les faisait stresser …
Les principales causes données ont été les tests, l’étude et la sacrée mauvaise note (dont le seuil est propre à chacun!), la peur d’oublier quelque chose ou de mal faire, parler devant les autres, … Heureusement, le prof ne venait pas en tête de liste.
En creusant un peu plus, il s’avère que la peur qui engendre le stress est autant d’origine rationnelle (explicable) qu’irrationnelle (sans fondement logique) … Pourtant elle est bien là.
Ainsi, plusieurs enfants ont cité la mauvaise note comme étant une principale source de stress car ils ne savent pas comment faire pour l’éviter … ou encore la crainte de parler devant les autres, souvent à cause d’expériences douloureuses dans leur passé scolaire.
En parler est déjà une bonne chose … ensuite, il va falloir suivre la chose au quotidien, discuter, éclairer, rendre la chose scolaire moins opaque …
Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que lorsque la parole est donnée aux élèves, ils ont des choses à dire et peuvent être de véritables intervenants dans leur “déstressage”.